Reforestation, permaculture et transition alimentaire
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Résumé du projet
Contexte :
Au niveau global, l’urgence climatique qui nécessite un changement de modèles agricole et alimentaire, au niveau territorial, le besoin de relocaliser la production alimentaire dans l’éventualité d’une crise d’approvisionnement (sécurité et résilience alimentaires), au niveau local, la volonté de régénérer et de prendre soin de la biodiversité et de terres à l’abandon et dégradées, pour transmettre l’abondance aux générations futures, ont conduit les membres de l’association à acquérir quelques hectares pour mettre en oeuvre l’action présentée ci-dessous.
Objectifs :
Création d’une forêt jardin ou nourricière, stade abouti d’un éco-système comestible en permaculture. En imitant la structure multi-étagée de la forêt sauvage, elle intègre le verger, le potager, des essences forestières, des fleurs, des plantes aromatiques et médicinales dans une diversité maximale, sur un sol vivant, auto-fertile, non retourné et toujours couvert, avec une priorité donnée aux plantes qui s’auto-perpétuent. En se situant à la source de la chaîne trophique, l’alimentation végétale, biologique et locale a la plus petite empreinte écologique possible (notamment réduction des émissions de gaz à effet de serre), tout en étant délicieuse, éthique et responsable.
Résultats principaux ou attendus :
- Préservation et enrichissement de la biodiversité, absence d’intrants dommageables à l’environnement ;
- reforestation et stockage de carbone, régulation des températures, réduction de l’érosion ;
- rétention et gestion optimale de l’eau, augmentation de l’hygrométrie et prévention des incendies ;
- régénération des sols redevenus vivants et fertiles ;
- utilisation des déchets verts issus du lieu et du voisinage, broyage, compostage ;
- diminution de la consommation d’énergies fossiles : peu de mécanisation, circuits courts ;
- participation à l’autonomie, la résilience et la sécurité alimentaires du territoire ;
- accompagnement d’une transition vers une alimentaire végétalisée, biologique et locale, moins émettrice de gaz à effet de serre et plus responsable.
Obstacles rencontrés et leviers déployés :
- Conditions d’implantation défavorables: terres en friche, incendiées il y a une dizaine d’années, sèches, rocailleuses, abritant peu de vie micro-organique, avec une ressource en eau aléatoire ;
- mobilisation variable et inconstante de bénévoles.
Retombées pratiques
L’intérêt de cette action locale est de démontrer ce qu’il est possible de mettre en oeuvre par des citoyen-ne-s, à petite échelle et dans des conditions difficiles, avec une démarche pédagogique et dans l’optique d’essaimer des initiatives semblables sur le territoire régional.
Perspectives
- Maillage de la région avec des forêts-jardins, mise en réseau des initiatives citoyennes, associatives ou institutionnelles ;
- reforestation massive régionale des espaces privés et publics qui s’y prêtent (pas de plantations mono-spécifiques) ;
- incitation des territoires à végétaliser l’alimentation et à la produire localement (politiques foncières, aides aux installations agricoles ou permacoles, levier de la restauration collective …).
Partenaires
ARBRES ET PAYSAGES 11
REVENU DE TRANSITION ÉCOLOGIQUE HAUTE VALLÉE DE L'AUDE
Financeurs
ASSOCIATION CAP-HEOL
DÉPARTEMENT DE L'AUDE (BUDGET PARTICIPATIF 2020)
RÉGION OCCITANIE (BUDGET PARTICIPATIF MA SOLUTION POUR LE CLIMAT)
Pilotage du projet
Votre action
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