Communiqué réorientation RECO

27 novembre 2023

Bonjour tout le monde,

Depuis novembre 2017, l’initiative RECO a été lancée dans l’objectif de lui donner les caractéristiques d’un Groupe régional d’experts sur le climat (GREC) à l’échelle de l’Occitanie. Au fil des années, plusieurs étapes ont été franchies dans ce sens, afin de rassembler les connaissances régionales sur les changements climatiques et de tisser des liens de confiance avec les institutions publiques régionales oeuvrant sur la thématique. S’inscrivant peu à peu dans le paysage régional, le RECO a également participé au renforcement des liens entre les différents GRECs de France et a activement collaboré à plusieurs événements à retentissement national.

Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour atteindre ces objectifs. Même si le CROCC et la FICO représentent des succès significatifs, d’autres démarches plus modestes font partie intégrante du chemin parcouru (cahier territorial Cévennes, CACO, annuaire en ligne, synthèses et cartes résumées). En cette année 2023, la satisfaction a été d’avoir testé avec succès un modèle d’autofinancement qui permet de soulager l’effort bénévole entrepris jusque là. Bien évidemment, tous les objectifs de départ non pas été atteints. Parmi ceux-ci, la mise en place d’un Comité Scientifique, qui aurait pu permettre une meilleure structuration régionale de la communauté de chercheurs et assurer la mise à jour régulière du CROCC. Malgré de nombreux efforts déployés à cet effet, cette étape n’a pas rencontré la même réussite, tout comme un portage académique clair et simplifié.

Aujourd’hui, après de longs mois de réflexions, j’ai pris la décision de réorienter les activités du RECO uniquement vers le volet « transfert de connaissances » et de ne plus investir temps et énergie dans la partie scientifique. 

Annoncé autrement, le RECO se dégage désormais de toute ambition de rassembler la communauté scientifique régionale travaillant sur les enjeux climatiques, que cela soit aussi bien par le biais d’une mise en visibilité des travaux de recherche ou d’éventuelles mises à jour du CROCC que par le biais de participation à des réunions, échanges ou conseils scientifiques. À ce titre donc, le RECO ne constituera plus un GREC, laissant la place libre en Occitanie pour la création d’une telle structure, comme on en retrouve dans plusieurs régions françaises.

Concrètement, le RECO devient une association de médiation scientifique au sens classique du terme, et ses status seront remodelés en ce sens. Dans un premier temps, le nom, logo et site internet seront inchangés afin de prendre le temps nécessaire à la réflexion au sujet de cette transformation. Dès 2024, les activités du RECO se concentreront uniquement au déploiement dans les territoires et les organisations d’Occitanie d’outils de transfert de connaissances sur les changements climatiques, tel que la FICO, et d’autres outils actuellement en préparation. L’effort sera ainsi uniquement porté vers l’échelle territoriale et les liens seront renforcés avec les structures les plus pertinentes afin de participer de manière plus efficace à une sensibilisation accrue aux enjeux climatiques et environnementaux en cours et à venir à cette échelle. 

Je voulais terminer cette annonce en remerciant les personnes qui ont soutenu l’initiative, celles qui ont saisi sa pertinence et celles qui ont œuvré à en faciliter la mise en place, notamment par leurs apports financiers. Ces six années dédiées à cette initiative ont exigé un important volume d’énergie bénévole. Franchir un à un les obstacles se dressant devant une telle démarche qui se voulait indépendante, désintéressée et uniquement motivée par le souhait de participer aux nécessaires réorganisations d’une situation climatique et environnementale délétère fut loin d’être facile. Qui plus est avec l’énergie de la détermination comme ressource principale, une énergie loin d’être inépuisable également. 

Heureusement, j’ai pu compter sur une équipe volontaire constituée de Julia Hidalgo et David Salas y Melia, dans un premier temps, puis de Sylvain Barone, Julie Fabre et Vincent Marquet dans un deuxième temps. Oeuvrant avec les moyens dont nous disposions, agissant dans une forme de sobriété heureuse, cette initiative a été une enrichissante aventure humaine. Je voudrais, en les citant, les remercier chaleureusement pour leur soutien inconditionnel et amical.

Une page se tourne. 

D’autres aventures attendent le RECO, désormais loin de cette dernière infolettre.

En vous remerciant,

Bien à vous.

Guillaume SIMONET.